Recherche translationnelle
Quatre équipes de recherche sont dédiées à la recherche translationnelle développée à l’ICANS. Leurs travaux portent exclusivement sur les cancers.
La recherche de transfert (ou recherche translationnelle) se situe à l’interface entre la recherche fondamentale en laboratoire qui sert à comprendre les mécanismes biologiques fondamentaux conduisant à la formation des tumeurs, et la recherche clinique qui est réalisée directement auprès des patients.
Les domaines de cette recherche mise au service du patient sont le développement de thérapies et de diagnostics innovants.
Le laboratoire de biologie tumorale, labellisé Inserm
Fait partie de l'équipe dirigée par Christian Gaiddon (unité Inserm 1113)
Responsable : Alain JUNG, biologiste, chercheur
Le programme de cette équipe vise à comprendre les mécanismes de stress cellulaire et de réponse aux thérapies, à comprendre les mécanismes permettant la résistance des cellules tumorales aux traitements et porte également sur le développement de thérapies innovantes permettant de contrer ces résistances.
Une tumorothèque de grande qualité compte plus de 20 000 fragments tumoraux dont l'exploitation permet une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires des cancers.
Pour en savoir sur la tumorothèque
Le laboratoire de radiobiologie
Responsable : Pr Georges Noël, radiothérapeute
Les travaux en radiobiologie permettent de déterminer les modalités les plus efficaces des traitements par radiothérapie, en association avec les autres traitements. Une étude sur les tumeurs du pancréas a permis une optimisation du traitement avec un inhibiteur de PARP. Un second sujet tend à comprendre l'interaction des fortes doses avec thérapies ciblées sur des tumeurs pulmonaires mutées ALK.
Un partenariat avec l'Institut Hubert Curien permet un travail avec une ligne expérimentale "protons" spécifique pour la radiobiologie.
Le laboratoire d'épidémiologie et santé publique
Responsable : Pr Michel Velten
Les analyses épidémiologiques permettent de mieux connaître les risques pour informer la population et les patients et les amener à réduire ces risques lorsque cela est possible.
Grâce à la collaboration étroite entre les registres français dans le cadre du rédeau FRANCIM, des travaux coordonnés par le Registre des cancers du Bas-Rhin ont permis d'estimer le risque de cancer ultérieur chez les personnes atteintes d'un premier cancer (Etude K2-France).
Laboratoire de recherche nanotranslationnelle
Associe les équipes INSERM 1109 et CNRS 7178
Responsable : Dr Alexandre Detappe, chercheur
Composée d’une équipe de recherche préclinique et d’une équipe de recherche clinique, le laboratoire a pour but de développer et de tester de nouveaux d’anticorps thérapeutiques et de nouvelles approches de nanomédecine en oncologie.